La fin de la série horrifique de Leigh Janiak gagne en émotion et en profondeur. Sarah Fier, érigée en sorcière dans un village misogyne, sert un discours sur les droits des femmes. Un épisode qui réhausse l’ensemble malgré un casting un peu faible. À voir sur Netflix.
Puisqu’elle a été conçue dès le début comme une trilogie feuilletonnante, il n’est finalement pas si incongru que la saga Fear Street ait été proposée sur Netflix avec un « épisode » par semaine, à la place d’une sortie cinéma mensuelle comme le prévoyait la Fox avant la pandémie, et surtout avant son rachat par Disney au beau milieu du tournage. La manière dont ce dernier volet éclaire les deux autres, et donne un sens plus profond à toute l’entreprise, le prouve : il vaut mieux déguster cet hommage aux slashers sur une courte durée, un peu comme une minisérie dont les Anglais ont le secret.
Car, aussi malins et plaisants soient les deux premiers Fear Street (1994 et 1978), l’exercice de style aurait pu tourner court. Heureusement, la malédiction de la sorcière Sarah Fier, fil rouge (sang) du projet, prend une autre dimension avec ce dernier film. Situé plus loin dans le temps, au XVIIe siècle, il est paradoxalement plus en prise avec nos préoccupations contemporaines : le féminisme, les violences faites aux femmes et les ravages du patriarcat.
Misogynie séculaire
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