SÉRIE D’ÉTÉ (3/6) – L’Américain Rick Rubin a toujours refusé de se cantonner à un style musical. Fan de punk et de métal, il a été l’un des artisans fondateurs du rap. Et s’il a découvert les Red Hot Chili Peppers, il a aussi présider aux ultimes enregistrements dépouillés de Johnny Cash.
Rick Rubin cultive à l’envi son image de gourou de la musique. Il faut dire qu’avec ses airs débonnaires, sa longue barbe grise et son allure de grand pope orthodoxe, le rapprochement est inévitable. Depuis quarante ans qu’il officie derrière les consoles de studio, l’Américain Frederick Jay Rubin, 58 ans, producteur phare aussi reconnu dans le hip-hop que le rock, la country ou la pop grand public, exerce une aura quasi shamanique sur les artistes qu’il produit. Une influence unique, dont on reconnaît souvent la patte derrière un son de batterie, la tessiture d’une voix ou des arrangements millimétrés.
Six producteurs musicaux de légende
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« Il est tellement sûr de ce qu’il veut que l’on devient convaincu de son opinion. N’est-ce pas ce que font tous les gourous ? », confessait Natalie Maines il y a quelques années au New York Times, après avoir enregistré sous les ordres du producteur avec son groupe country Dixie Chicks. Les métalleux de Metallica, le crooner légendaire Neil Diamond ou le rappeur Jay-Z, entre autres : comme Natalie Maines, ils sont nombreux à avoir succombé à la voix douce et au flair de Rick Rubin, à sa science de la production autant qu’à son sens avisé du business.
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