Cette nouvelle génération de magazines a à cœur de s’extraire des récits dominants et des pratiques journalistiques majoritaires. Le résultat : un bouillonnement éditorial sans précédent à l’ère post-#metoo.
À quelques mois d’intervalle depuis 2020, une dizaine de revues féministes indépendantes fondées par des femmes et adressées, pour la plupart, au grand public ont vu le jour. Si elles partagent un combat, et une périodicité longue – du trimestriel au magazine annuel –, chacune décline son sujet selon un angle original : le débat d’idées (La Déferlante, Deuxième Page), la poésie (Castor Magazine, Sœurs), les arts visuels (Gaze magazine, Censored), ou la culture (Women Who Do Stuff, Génération XX)… Le résultat est un bouillonnement éditorial sans précédent depuis leurs glorieuses aînées des années 1970, Le Torchon brûle, Sorcières ou Questions féministes…
En 2017, dans le sillage des révélations liées aux successives affaires #MeToo, « une prise de conscience a émergé dans les grands médias généralistes quant au fait que les questions féministes sont fondamentales pour comprendre la société dans laquelle on vit », analyse Lucie Geoffroy, cofondatrice de La Déferlante, avant de regretter : « pourtant, quand on rentrait dans une librairie, impossible de trouver une revue qui prenne cette effervescence sociale au sérieux ». À l’exception du semestriel Panthère première, en vente depuis l’automne 2017, il n’existait en effet aucune publication consacrée exclusivement aux questionnements féministes qui agitent la société française post- #MeToo.
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