CROSSOVER (1/2) – Abba repris par une soprano, Schubert par la chanteuse de Moriarty… Le mariage entre la pop et le classique, longtemps hasardeux, se bonifie. Premier volet de notre panorama sur les hybridations musicales en vogue.
Ose-t-on encore se souvenir de Rondo Veneziano, cet orchestre italien poudré et emperruqué qui débitait des tubes mâtinés de baroque sur une solide base basse-batterie ? Ou de Dollie de Luxe, duo de Norvégiennes peroxydées qui fourraient une tranche de Stones entre deux tranches de Mozart ? Sans oublier la Coréenne Kimera, qui compilait les airs d’opéras sur fond de synthpop pétaradante et de maquillage outré ; le blondinet Clayderman, avec son piano blanc, son nœud pap blanc et sa Ballade pour Adeline ; ou encore, dans la famille pattes d’éph, les Néerlandais d’Ekseption, qui émulsionnaient avec panache du Bach et du Beethoven à la sauce rock progressif.
Toutes ces expériences plus ou moins heureuses, plus ou moins éphémères, sont à ranger dans le bac de ce que l’industrie du disque, à partir des années 1980, a appelé le « crossover ». Comprendre : une zone d’hybridation où le classique se marie à d’autres esthétiques, qu’elles soient pop, rock, jazz ou world.
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